dimanche 8 mars 2009

ÉVENEMENT: La Fashion Week

Défilé Valentino haute couture Printemps/Été 2009

Vous aussi vous avez sans doute remarqué depuis le 04 Mars dernier que les rues de la capitale étaient peuplées plus qu'à l'ordinaire de longues créatures filiformes aux jolis minois, singulièrement accoutrées ?
Les lendemains vous paraissent subitement tous difficiles ? Et enfin, une sorte d'électricité indéfinissable flotte dans l'air ? Autant de signes qui ne trompent pas, c'est bel et bien la Fashion Week jusqu'à Jeudi prochain!

Il s'agit en effet du moment où un ensemble de créateurs défilent et présentent leur collection de prêt-à-porter (fashion weeks de Mars et d'octobre pour Paris) et de haute couture (Janvier et mai) pour la saison à venir.
Ces six mois de délais permettent aux professionnels de la mode de décrypter les tendances et de les cibler.

Les défilés ont beau être un spectacle, leur but est de générer du business. Ils sont donc réservés aux professionnels, à savoir les acheteurs et la presse internationale (qui propagera ensuite images et analyses à travers le monde). Les people sont également cordialement invités, ils permettent de véhiculer l'esprit de la marque.

On entend souvent que les vêtements présentés sont "importables".
Le but d'un défilé est de communiquer du rêve, un esprit, un univers, c'est au travers de ce spectacle que tout "l'art" du créateur s'exprime.
Plus le créateur laisse libre cours à son inspiration, plus il sera susceptible de déclencher l'émotion d'un public passablement blasé (on compte une soixantaines de shows par 40 à 50 shows par fashion week !!)

Les vêtements présentés ne sont donc pas toujours destinés à être portés tels quels, beaucoup ne sont même d'ailleurs jamais produits. L'essentiel est qu'ils inspirent.
La "vraie" collection est ensuite présentée aux acheteurs en showroom, sur cintres, dans les différents bureaux de presse. Elle est parfois très différente de ce qui avait été edité (choisi) pour le défilé.

Il faut alors faire la distincion entre le prêt-à-porter: les vêtements qui seront disponibles dans les grands magasins six mois plus tard et la haute couture, déstinée à une clientèle très réduite.

Les fashion weeks ont lieu depuis le début des années 1960.
Autrefois seules Paris et New York étaient concernées.
Aujourd'hui Londres et Milan sont venues grossir les rangs des capitales mondiales de la mode.
Ce sont en effet les quatre capitales principales en la matière, mais de nouvelles capitales émergent telles Buenos Aires, Copenhague, Los Angeles...L'occasion pour de plus jeunes créateurs, moins connus mais non moins talentueux de percer !

Il y à en tout quatre fashion weeks par an: deux consacrées à la haute couture ( fin janvier et début juillet), les deux principales étant celles dédiées à la présentation du prêt-à-porter (février/mars et septembre/octobre).

Et pour les "outsiders", dîtes vous bien que c'est aussi et surtout dans la rue que le véritable "show" à lieu !

Il vous reste quatre jours pour en profiter!


C.S.S





Les brèves-Les Marins font la mode


Panique à bâbord ! Le très correct musée de la Marine se passionne pour un sujet souvent considéré comme futile, celui de la mode. A y regarder de plus près, il n’y a toutefois pas de quoi s’inquiéter pour la virilité de nos troupes à pompon, l’honneur est plus que sauf. Il s’agit là d’un passionnant parcours inédit, qui croise l’univers codifié de la marine (tricots rayés, vareuses, cabans, pantalons à pont, bonnets à pompon…) avec la mode et notre imaginaire collectif (cinéma, littératuren arts visuels…). On se demande comment pareille exposition n’a pas été organisée plus tôt, tant l’influence de la mode « marin » est évidente chez les grands créateurs : Yves Saint-Laurent, Sonia Rykiel, Jean-Charles de Castelbajac, Jean-Paul Gaultier, Agnès b., John Galliano… Entre mythe et réalité, laissez-vous flotter dans ce monde fantasmatique et joyeux !

Anna

d'avant garde

Première télé internet sur la vidéo d'art contemporain, on ne peut que vous laisser vous même vous faire une idée, qu'il soit tard et que vous trainiez ici pendant vos insomnies, ou si vous êtes en fin de pause déjeuner prêt à reprendre une après midi de travail ( bien sur acharnée ) il est peut être le moment de prendre 5minutes et laisser le temps s'arrêter.
http://http://www.souvenirsfromtheearth.com/

ZEB

Les Brèves-Un quart de siècle de création


John Galliano, 25 ans de création
Une tornade que cet Anglais excentrique qui, depuis près d’un quart de siècle, réinvente à chaque défilé les codes de la mode ! Tour à tour romantique, fantasque, poète, provocateur, et surtout avant-gardiste, John Galliano n’en finit pas de nous étonner. Après avoir lancé l’année dernière un parfum, une ligne de joaillerie et une collection de beachwear, plus rien ne l’arrête ! Avec son imagination légendaire, Galliano innove sans cesse en trouvant de la beauté dans tout ce qu’il voit.

Came

ÉVENEMENT: David LaChappelle


David LaChapelle...
Certains l’adulent, d’autres le vomissent… A tout juste 45 ans, David LaChapelle fait partie du petit cercle des photographes adulés des magazines, stylistes, et autres directeurs de création de la planète. Son univers kitsch, criard, choquant, sexy et irrévérencieux mêlant personnages monstrueux et people en tout genre fascine ou exaspère, mais ne rend personne indifférent.Nous nous sommes donc rendus à l’exposition qui lui est consacrée à l’hôtel de la Monnaie afin de nous faire notre propre avis. Après avoir affronté une queue interminable où se mêlaient fashionistas et autres caricatures, nous sommes enfin entrés dans le lieu saint du moment, the place to be.
On se retrouve alors face aux clichés les plus connus du photographe : Naomie Campbell offerte nue sur une table, Madonna représentée entre Vierge et reine des podiums, ou encore Elton John se débattant au milieu de cerises et bananes légèrement équivoques, gardé par des fauves. Mais on découvre aussi des séries plus récentes qui traitent des thèmes historiques, visionnaires, où la catastrophe et la perte sont omniprésentes. Des images toujours aussi léchées où tremblements de terre, cyclones et autres séismes ne troublent en rien un style désespérément impeccable. Et enfin, une belle surprise nous attend : en référence au poème de William Blake, « Auguries of Innocence », le photographe présente une série appelée « Présages d’innocence » qui semble faire un peu reculer les limites de son art. En faisant naviguer notre regard entre la deuxième et la troisième dimension, LaChapelle nous oblige à un travail actif et non à une consommation passive. Ces installations et scènes constituent de véritables tableaux qui font se superposer les notions de forme, d’image et de contenu.

Came

Ripp ! Paper Fashion


Après le Musée Benaki d’Athènes,Le Mudam (Luxembourg) et avant le Musée du Design de Londres, le Musée de la Mode d’Anvers accueille RRRIPP!! Paper Fashion. Une exposition conçue par ATOPOS, résultat des recherches sur le vêtement en papier, phénomène très en vogue aux États-Unis vers la fin des années 1960, mais somme toute méconnu du grand public.

Partant de l’analyse d’un contexte historique, l’exposition aborde de manière originale l’usage de matériaux à base de cellulose pour la conception d’étoffes, tissées ou non-tissées, comme le papier ou assimilés. Présentant les différentes utilisations actuelles du papier dans la mode, elle expose également des objets de design, d’art et de publicité, ainsi que des défilés de mode filmés dans lesquels on découvre les récentes créations de couturiers parmi les plus innovateurs, tels qu’Hiroaki Ohya, Hussein Chalayan ou Issey Miyake. Pensée dans un dispositif évolutif, l’exposition RRRIPP!! Paper Fashion, propose un nouvel angle d’approche, s’interrogeant sur l’histoire et le devenir du matériau papier.

ZEB

interview sarah


Sarah D.A. de Colette, concept store avant-gardiste parisien

Y a t il un sens implicite derrière la nouvelle scénographie du magasin? comme par exemple mettre le streetwear au niveau du rez de chaussée, et la mode en haut.
Sens est peut-être un grand mot. On a envi d'évoluer. En prenant un peu de recul, en observant la circulation à l'intérieur du magasin, e coin streetwear un peu confiné sous la galerie, on a voulu donner plus d'espace à ces produits-là, des corners a certaines marques.

Un courant de pensée du moment est: "products are the new art". est ce que cela définit la démarche des street cultures en général et de Colette en particulier?
Nous ne sommes pas un musée juste pour regarder, et l'on ne s'en cache pas. c'est vrai qu'on met en avant des prduits,e t par "produit", on peut entendre une édition d'artiste ou autre. On est un peu l supermarché qui descend d'une culture qui a été dévelloppés par des Andy Warhol et consorts, ceci dit sans prétention: tout peut se croiser, l'art le "street", la mode.

Comme le pop shop de Keith Haring?
Il a été compltement précusrseur: c'est le début de "l'art produit".J'ai envi de passer encore plus de temps à rendre l'art accessible et c'est vri que le PopShop c'était ça.

C'est important de ne pas cloisonner l'art, de ne pas forcément le laisser qu'au milieu d'autres oeuvres mais parfois n'est ce pas parfois un peu too much?
Il faut faire atention a ce qu'il y ait du sens, surtout dans les collaborations entre art et mode`. On sent parfois que des maisons de luxe le font juste parceque ça va faire branché.Il y a beaucoup de collaborations où l'on se demande pù ils sont allé chercher ça. Il y a un risque de "too much", oui. Mais en meme temps, j trouve que grace aux collaborations, on arrive encore des produits esceptionnels. Il faut proteger ça.Par exemple on a récement fait des chaussures Kaws x Marc Jacobs: Marc Jacob connait Kaws, Kaws avait envi de sortir d'original Fake pour propose run produit plus léché.. Je trouve que c'est un joli résultat et je pense qu'ily en aura encore plein d'autres...
www.colette.fr

Propos recueillis par ZEB

Coin de rue: The Lazy Dog


Librairie parisienne spécialisée dans les arts graphiques, l'illustration, la photo et les cultures urbaines.
Son histoire: Une selection unique, réalisée avec amour par des vrais passionnés. Le magasin s'est récemment déplacé pour s'agrandir quelques portes plus loin ( rue de Charonne, 11e), l'anciene boutique étant désormais devenue une succursale /galerie.
Le Lazy Dog vend des livres , magazines, Art Toyz, des Tshirts..
En parallèle, le fondateur du magasin, Romuald Stivine dévelloppe en parralèle une activité en tant qu'agent d'illustrateurs/graphistes/ D.A. au sein de sa structure Mr l'Agent. C'est ainsi qu'un nouvel arrivant, Julien Verdure, plus connu dans les lieux nocturnes sous le nom de Mr Green, qui s'occupe de la gestion du magasin.
dèrnieres expositions : Steve Arrington, Parra, Some, La Bocca

ZEB

Dévellopement : Hmm!


Les voies et métiers dans l'univers de la mode, de l'art et de la culture sont très divers et travailler dans ces secteurs ne devrait pas impliquer de rester enfermé dans un domaine particulier. La plupart des entreprises couvrent un secteur en particulier et les tâches à effectuer par les employés ont donc des tâches ciblées, une conception du travail qui ne fait pas rêver dans le domaine de la culture, cependant il existe d'autres alternatives. Petit point sur une agence qui ne connait pas la morosité.

Hmm! est une agence de création, venant de la communication événementiel et opérant dans le domaine du design, de l'événementiel, de la scénographie.
Les clients de l'agence sont des grandes marques dans le domaine du luxe et de la mode.
Les briefs reçus par cette agence portent sur de la création de packaging ( parfums Viktor & Rolf, Issey Myiake..), de vitrines( Cartier, JM Weston..., de scénographie de défilés de mode ( Marithé&François Girbaud), d'événementiel ( Organisation des 30 ans de Diesel) et sont tous réalisés par des personnes dont les compétences se trouvent au carrefour de différentes discipline.
Un chef de projet d'agence, Matthieu Albertini, qui sort de science po,
Un Directeur artistique,Michael Huard, lui même artiste et qui tient la galerie LHK qui partage les locaux de l'agence.
Et un directeur d'agence, Rasmus Michaud, autant connu pour les fêtes qu'il organise à Bagatelle avec l'Institut Bonheur ( qu'il dirige aussi) que par le nombre de ses relations qu'il entretien avec le tout-paris et qui se donne les moyens de faire bouger les choses.
Le but de l'agence est de mêler des gens issus de différents milieux artistiques et trouver "La" collaboration, faire participer des personnes aux idées intéressantes qui peuvent donner une pls value aux projets présentés. Une grande culture artistique et une bonne connaissances des tendances sont nécessaire pour proposer des rendus pertinents.
Hmm! et galerie LHK 6 rue St Claude, 75003 Paris

Client: Veuve Clicquot, projet: Starlight Yellow

ZEB

Reportage: "Agent de photographes"


Et si je vous parlais un peu de ma vie pour une fois ??
C'est vrai, au fond qui est C.S.S ? Que fait-elle ? Pourquoi? Pour qui ?
Vous allez me dire : "la réponse est dans le titre"..et vous aurez raison !

Voilà maintenant sept mois palpitants, éprouvants, enivrants, éreintants bref...riches en émotions que je travaille au sein d'une des plus importantes agences de photographes de mode, publicité, luxe et beauté:j'ai nommé W.I.B !


Concrètement, qu'est ce que ça signifie ??


Le rôle de l'agent est de représenter l'artiste et de démarcher pour lui.
Dans la phase de développement de l'artiste , il multiplie les rendez-vous avec le portfolio ou book de ce dernier, défend et vend le travail du photographe afin de le placer sur le plus de supports possibles (presse, PLV, internet, magazines, publicité...) et de lui assurer un maximum de visibilité.
Pour les photographes dont la renommée n'est plus à faire, il s'agit avant tout de les placer sur des projets publicitaires car c'est la publicité qui fait vivre le photographe, non pas la mode.

Il assure le lien entre l'artiste et les clients, commerciaux, acheteurs d'art.

L'agent doit donc à la fois s'engager humainement avec l'artiste qu'il représente et qu'il défend corps et âme face à une rude concurrence, tout en gardant une distance, un recul critique qui lui permet d'aiguiller le photographe dans son travail, ses choix, ses doutes.

"Passion" et "engagement" sont sans aucun doute les maîtres mots de cette profession-vocation.



Suivez- moi, c'est parti pour une journée type "dans la peau d'un agent de photographe" !



10h00: arrivée à l'agence
vérifications des mails, c'est aussi l'heure des premiers coups de téléphones.


10h30
: premier coursier.
Les tous derniers tirages d'un de nos photographes viennent d'arriver.
Il faut remettre les books à jour et préparer les envois des photos pour les divers bureaux à l'étranger (New York, Londres et Milan, les grandes capitales de la mode.)


11h00-13h00
: La matinée se déroule calmement.
On vérifie que les productions des shootings en cours se passent bien.
On établit des devis pour les productions à venir, on envoie les portfolios aux clients qui en font la demande (deux books de deux photographes différents sont envoyés pour un même projet, la future campagne renault, chez Publicis conseil, c'est donc deux fois plus de chances pour l'agence d'obtenir le projet contre les autres agences en concurrence.)


13h00-14h00
:
Pause déjeuner à l'agence pour certains, ou chez Jeannette, le bistrot de quartier en vogue rue du faubourg saint Denis, l'occasion de partager un moment avec les acheteurs d'art et de fidéliser le client.

Le relationnel est au coeur de la profession il ne faut pas l'oublier!


14h00-15h00
:
Suivi de facturation des productions antérieures.
Préparation des productions à venir: notamment un casting enfant pour la prochaine série mode du madame figaro.
Réception des mannequins lors des "go and see": les mannequins viennent présenter leur books, c'est l'occasion de faire la connaissance des "visages" du moment.


15h00-16h30:
Rendez-vous chez les éditions Jalou qui recouvrent les magazines Jalouse, l'Officiel, L'optimum...soit de nombreuses perspectives "d'édito" !
Sur 5 books emportés, 3 ont retenu l'attention des directeurs artistiques qui souhaitent les étudier plus en détails: c'est un succès!


16h30:
Retour à l'agence.
Il s'agit maintenant d'organiser un voyage "au soleil" pour shooter le catalogue pour la nouvelle collection de maillots de bains D.I.M
Le choix du directeur artistique se porte sur le Brésil ou Miami !
je suis chargée de faire deux devis comparatifs, en faisant appel à deux sociétés de productions.

Organisation des détails relatifs à la "PPM" (pre-production meeting) qui aura lieu demain matin.
La PPM est l'ultime rencontre entre la totalité des agents d'une production du client au directeur artistique en passant par la styliste le make up artiste et les mannequins, au cours de laquelle on définit les lignes à suivre.


17h30-20h00:
Visite sur le shooting en cours d'un de nos photographes:
Olaf Wipperfurth pour le nouveau parfum de la marque ESPRIT.
l'occasion de rassurer le photographe et le client, et de s'entretenir directement avec les fournisseurs, notamment pour la location de matériel numérique, et la lumière.

la dernière image shootée on trinque autour d'une coupe de champagne, mais on ne tarde pas à rentrer épuisé, demain une grosse journée nous attend !


Alors tentés ???


C.S.S

vendredi 6 mars 2009

Bonpoint

Ouverture d'un concept store de plus à Paris, n'est-ce pas en train de devenir un non-évènement quasiment anodin?
Je ne voudrais cependant pas que vous vous mépreniez.
Hier, Merci! a ouvert ses portes, et ses verrières, son potager, son fleuriste, son salon de thé/restaurant, son espace librairie, design, mode, mercerie, au 111 bd Beaumarchais dans le 3eme.
Après des mois de travaux, l'espace a été complètement dégagé, remis en forme et deviens autant un espace dans lequel il est agréable de se promener, qu'un endroit qui nous donne envi de consommer, s'occuper de nos petites envies.
Les créateurs de la marque Bonpoint, ont donc eu comme projet de réaménager un énorme loft(1500m carré), y ouvrir un magasin proposant des créations exclusives et du mobilier et des objets design, en bref un grand espace qui n'utilise pas les codes de la grande surface.
Marie-france et Bernard Cohen, à l'origine de ce lieu, on fait appel à leurs meilleurs contacts pour s'occuper de la scénographie, la direction artistique de chaque espace, donnant une cohérence assez magique au lieu qui nous donne envi de se balader au gré des lignes tracées dans l'espace qui devient un des lieux les plus agréables de cette nouvelle année.
Pour tout ceux qui seraient encore réticent voir sceptique vous ais-je dit que ce lieu à un but caritatif au profit d'associations humanitaires qui s'occupent des enfants de Madagascar?

Merci , au 111 bd beaumarchais 75003 Paris

ZEB

lundi 2 février 2009

Les Brèves-Castelbajac still loves Mickey Mouse


Le créateur Jean-Charles de Castelbajac collabore une fois de plus avec la marque Disney pour une collection de prêt-à-porter et d'accessoires. Et ce n'est pas pour nous déplaire... !
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Came

Comment vous engagez-vous aujourd'hui ? Quelques réponses...

Kate Berry (photographe) : "En continuant à être active au sein d'APTE (Aide et Prévention des Toxico-dépendances par l'Entraide) et en essayant d'adopter le plus possible une attitude responsable."

Kaito Hori (designer de Commuun) : "En utilisant les textiles bio qui sont, selon moi, les plus luxueux car il n'y a aucun compromis lors du processus de la fabrication."

Caroline Raffauf (designer de Raffauf) : "En présentant une collection 'propre' sans traitements chimiques."

Tina Kieffer (directrice de rédaction du magazine Marie-Claire) : "En fondant l'association 'Toutes à l'école' qui a pour but de donner une instruction de haute qualité aux fillettes les plus défavorisées.

Jean-Paul Knott (designer) : "J'ai collaboré à plusieurs reprises avec les Nations Unies."

Extraits de MAGAZINE n°46

INTERVIEW: "Pierre Hardy", créateur



Réputé pour ses souliers sculpturaux, Pierre Hardy dessine des accessoires pour, entre autres, la Maison Hermès, Balenciaga, Gap et Sequoïa...


Art&Mirrors : Quel aspect de votre métier vous intéresse aujourd'hui le plus ?
Pierre Hardy : "Circuler. C'est comme ça que j'ai essayé d'organiser ma vie professionnelle. J'aime passer d'un univers à l'autre. Slalomer n'est pas pratiquer l'évitement. Au contraire ! Ce serait plutôt une façon de gagner en vitesse, en ne retenant que ce qu'il y a d'efficace dans les structures, sans s'encombrer de leurs lourdeurs."

Qu'est-ce qui caractérise la mode actuelle, selon vous ?
"Elle fonctionne sur le ressassement, ce qui est déroutant et excitant en même temps. Elle prône des ruptures esthétiques qui s'avèrent être des réminiscences, un peu comme si on avait déjà vu les choses, mais pas vraiment non plus. Il s'agit de systèmes de compression ou de dissolution, à la façon des oeuvres de Césat, tout est soit hyper dense ou alors fondu, déliquescent."

Quelle serait votre définition de la mode ?
"A un niveau personnel, au jour le jour, la mode c'est soi en mieux. C'est une définition fantasmée de soi-même : chercher à être de mieux en mieux, dans une quête d'idéal jamais assouvie."

Et en tant que professionnel ?
"En tant que créateur, il s'agit d'anticipation à court terme, à un an, un an et demi. Il faut être à la fois conscient de ce qui se passe autour de soi tout en ne s'en préoccupant pas du tout."

Interview trouvée dans MAGAZINE n°46

Armand Hadida, l'éclaireur

C'est en 1990 qu'Armand Hadida ouvre la première boutique l'Eclaireur avec son épouse Martine dans la rue des Rosiers. Pour la première fois, une boutique associe mode, mobilier, déco et design et en quelques années, L’Eclaireur devient une enseigne de renommée internationale et un véritable tremplin pour les stylistes et designers.

Art&Mirrors : Qu'est-ce que c'est qu'être "éclaireur" ?
Armand Hadida : "C'est aller de l'avant, être dans ce qui va arriver, prendre des risques, c'est le devoir de toujours séduire, toujours étonner. C'est tout simplement la volonté de se démarquer de la troupe, de partir à la découverte de nouveaux stylistes et surtout d’éviter de tomber dans la facilité. Ce que je souhaitais, et que je souhaite toujours, c’est faire passer un message en faisant découvrir un certain type de mode même si cela est parfois ardu."

Sur quels projets travaillez-vous en ce moment ?
"Carol Christian Poell, Paul Harden, Haute (Vincenzo de Cotiis), Gustavo Lins, Carpe Diem, Junya Watanabe, Comme des Garçons, Martin Margiela, Dries van Noten, Ann De Meulemeester... pour ne citer qu'eux !"

Comment définiriez-vous la mode ?
"La mode est partout. C’est la manière dont vous vous réveillez, vous marchez, vous mangez et bien sûr la manière dont vous vous habillez."

Quel est l'artiste que vous appréciez le plus en ce moment
"J'adore les architectes qui pénètrent le monde de la mode... Briser les frontières et collaborer avec les autres arts est quelque chose de primordial dans la création. C'est pour cette raison que j'aime beaucoup Carol Christian Poell."

Quel est le pire créateur de tous les temps ?
"Tous ceux qui visent à rendre leur art commercial, comme Victor & Rolf qui a créé une ligne de vêtements pour H&M par exemple. On ne peut pas vendre son âme."

Quel est votre rêve ?
"Je le réalise depuis 27 ans. J'ai beaucoup de chance, j'ai la possibilité de faire ce que d'autres ne peuvent pas."

Quelle idée voudriez-vous transmettre aux lecteurs du blog Art & Mirrors ?
"Vous devez vraiment apprendre à différencier l'original de la copie... C'est valable pour tout."

Boutiques l'Eclaireur :
- 9 rue Hérold, Paris 1er
- 3 rue des Rosiers, Paris 4ème
- 12 rue Malher, Paris 4ème
- 84 avenue des Champs-Elysées, Paris 8ème

L'Eclaireur Bar :
8 rue Boissy d'Anglas, Paris 8ème

Propos recueillis par Anna et Came

dimanche 1 février 2009

ÉVÉNEMENT: "The Mantle" @ Bétonsalon, ou quand l'art détourne la mode.


Dans le cadre de l'événement "Real Vague" (performance live, projections vidéo, lancement d'une publication) l'artiste londonien Mark Aerial Waller a présenté son projet "The Mantle" une performance prenant la forme d'un défilé de mode accompagné d'une projection vidéo.

Ce travail est d'abord le fruit d'une réflexion sur la dimension "mythologique" de la mode contemporaine.
Le vêtement revet une dimension nouvelle, est incarné d'un pouvoir devient un marqueur, un signe, il est instrumentalisé voire ritualisé.


Mais il peut également être détourné de son usage premier, être réapproprié.
Les symboles et repères qui leurs sont attribués sont ambivalents, équivoques.

C'est ce que tend à démontré Mark en faisant défiler des mannequins portant respectivement l'habit des prêtres orthodoxes, les gilets de sauvetages, et enfin les blousons de l'armée de l'air "bombers".


Si l'ambiance se veut "apocalyptique" et pessimiste, l'artiste souligne évidemment le côté joueur en atirant notre attention sur la confusion et l'ambiguité des symboles de guerre tels qu'ils peuvent nous apparaître.
Les bombers représentent le héros américain (Top Gun...) mais s'apparentent aussi a la culture skinhead et gay.
Le gilet de sauvetage rappelle les dangers de la noyade, la mort, l'accident, mais c'est aussi quelque chose que la plupart d'entre nous, ceux qui n'ont pas peur en avion, on vu et reu avec beaucoup de détachement, presque d'un point de vue esthétique.

Pour Hans Askheim, commissaire de l'exposition "Waller joue de notre perception de la sécurité et de l'indifférence, créant des sentiments nuancés et complexes entre vide et engagement, entre superficialité et gravité."

C.S.S



www.betonsalon.net
9 esplanade Pierre Vidal-Naquet
75013 Paris
Ouverture : du mardi au samedi de 12h à 19h
ENTREE GRATUITE/Accès: Métro ligne 14 ou RER C, arrêt bibliothèque.

jeudi 29 janvier 2009

Les Brèves-compositions urbaines




La gamme skateboarding de Nike nous avait plutôt habitué ces derniers temps à une inspiration purement skate avec des reprises de films ou jeux video mythiques des années 80. Cette Dunk mettra peut être d’accord les anciens collectionneurs de Nike et les nouveaux qui restent sur la collection Sb. En s’inspirant de l’une des pièces les plus connues de Piet Mondrian ( composition 1921), l’essentiel du modèle est de retour : la simplicité. Disponible à Paris, chez quelques distributeurs triés sur le volet, et entre autre chez Nozbone.





ZEB

mardi 27 janvier 2009

You wear IT WELL...


Came

Exposition David LaChapelle


En 2008, Passionata faisait son show au Crazy Horse pour dévoiler sa nouvelle image délicieusement sexy signée David LaChapelle. Une histoire d’amour entre une femme et un cheval. Coup de foudre ! La créature au coeur de braise a envoûté le pur-sang, grisé, subjugué. Metteur en scène surdoué pour la passion, l’ardent David LaChapelle a imaginé la femme Passionata en héroïne d’un conte voluptueux, tout en allégresse. Dressée sur son cheval de glace, solaire, d’une sensualité fougueuse et généreuse, la créature presque féerique fait fondre son étalon en le domptant de sa douce étreinte. Dans son boudoir rose bonbon, elle s’abandonne à lui, à ses saccades délicates, tandis qu’il succombe peu à peu au charme de cette belle cavalière. Une impertinente fonte des glaces, placée sous le signe du plaisir…

Cette année, la femme Passionata sera gourmande et impertinente ! A cette occasion, Passionata se love, le temps d’une soirée, le mardi 10 février, à l’exposition David LaChapelle au Musée de la Monnaie, et vous fait découvrir sa nouvelle collection pétillante autour de l’univers baroque, coloré et sensuel de “l’oeil torride d’Hollywood”...

Came





Jeff Burton pour Princesse Tam Tam



Pour l'été 2009, Princesse Tam Tam signe une alliance arty avec le photographe Jeff Burton, ce jeune américain qui s'est fait connaître grâce à ses photos prises sur les tournages de films X. Un regard insolite sur un sujet on ne peut plus cru, tamisé par des reflets et une équation subtile de cadrages serrés de près. Sa poésie, son colorama, ses floutés et sa lumière sont au coeur des images de ce portraitiste du désir.

Bien que la mode demeure un domaine d'expression rare pour cet artiste, Princesse Tam Tam l'a choisi pour illustrer sa collection Printemps-Eté 2009 afin de mêler leur vision de la féminité. L'histoire se joue à Los Angeles, une villa des années 50, une chaleur ennivrante et des rues immenses. Un nouveau romantisme souffle sur la lingerie, "love is in the air". La femme devient une héroïne moderne à la sensualité suggérée et assumée qui, une fois dehors, déhambule en "ultra-glossy".

Came


Quand l'art se grave dans le temps...


Relevant un défi sans précédent, Jarger-LeCoultre a réalisé une somptueuse miniature en émail sur le boîtier d'une Reverso afin qu'elle puisse être portée comme partie intégrante d'une montre ! En effet, un collectionneur britanique, heureux possesseur de Pavonia, tableau original de Lord Leighton à la valeur inestimable, souhaitait personnaliser sa Reverso. Cette huile sur toile, l'une des pièces les plus précieuses de sa collection privée, a été exposée pour la dernière fois à la Royal Academy il y a une dizaine d'années. Le collectionneur a demandé à la Manufacture de réaliser une miniature en émail de ce tableau sur le boîtier de sa montre de prédilection. Non moins de 120 heures d'intense concentration ont été nécessaires aux maîtres-émailleurs de Jaeger-LeCoultre pour réaliser ce travail d'une complexité extrême.

Came

dimanche 25 janvier 2009

Versace by Tim Roelofs





A l'occasion de l'ouverture de sa première boutique aux galeries Lafayette Versace propose les robes nées de la collaboration avec l'artiste Tim Roelefs, en exclusivité boulevard Haussmann. C'est lors d'un voyage à Berlin que Donatella Versace a découvert cet artiste Hollandais spécialiste des collages tridimensionnels.
Ses thèmes figuratifs urbains ont été traduits ici en motifs brodés et imprimés. Des motifs en 3D aussi forts et modernistes que l'esprit général de la collection Versace. Une fusion glamour entre art et mode que l'on retrouve également dans les collections d'accessoires de la marque.





Quelques "close-up" des collages crées pour la collection ci-dessous:





D'autres exemples du travail de Tim Roelofs







Tim Roelofs est représenté par la galerie "The Tacheles" dans le Mitte district de Berlin.


C.S.S

samedi 24 janvier 2009

FLASH: "Tribalamorphose" by Louis Decamps



Petit retour sur l'exposition du photographe Louis Decamps ! Après la galerie Blondel ( qui a notamment révélée Tamara de Lempicka), c'est au tour l'Espagne de faire les yeux doux à ce photographe de mode reconnu.

Dans le cadre du mois de la photographie à Paris en Novembre dernier l'artiste a en effet exposé une série de portraits dont le traité pictural est proche de celui de la peinture. Inspiré des arts primitifs et masques océaniens, les visages sont "dénaturés" par le maquillage, l'ajout de matières, objets et la mise en lumière.

Cette exposition intitulée "tribalamorphose" se décompose en deux parties, une série de portraits "tribaux" et bijoux, résultats d'une commande pour le citizen K paris "haute joaillerie" et une série "futuristes", où les visages disparaissent derrières des motifs de micro-circuits informatiques, reflets de l'effacement de l'homme devant la digitalisation globale. Le succès de l'artiste dépasse les frontières puisqu'il a été sélectionné pour la foire internationale d'art contemporain de Vigo ( Galice ) qui s'est déroulée du 15 au 23 janvier derniers.

L'ensemble des portraits est visible sur le site de la galerie Alain Blondel. Le reste du travail de l'artiste sur son site web: www.louisdecamps.com


C.S.S

jeudi 22 janvier 2009

Let's talk about fashion !

(Photo by Olivier Jollant)

Anna

La mode : I love Fashion

(Sonia Rykiel : 40 ans de créations)

Pour nous tous, consommateurs, et le plus souvent sans que nous nous en rendions compte, le jeu de la mode relève moins du champ de la séductionque d'une quête identitaire, d'une volonté d'affirmer son appartenanceà un groupe tout en se démarquant des autres. Par ailleurs, on ne compte plus aujourd'hui les collaborations entre le champ de la mode et celui de l'art,
jusqu'à la confusion parfois : les artistes mettent en scène des défilés,tandis que les musées et galeries exposent les œuvres des créateurs de mode. Pourtant ces échanges ne se limitent pas à l'habituelle circulation des styles et des matières, encore moins à une merveilleuse et pacifiée collaboration artistique entre fashion designers, artistes, scénographes, photographes et galeristes. Ils renvoient au contraire à des questions symboliques et économiques, bref, à une équation compliquée entre le luxe, la mode, l'art et leurs définitions changeantes.

Anna

L'illustration de Mode


Pour beaucoup, la mode est synonyme de frivolité, de superficialité et de paillettes. C’est oublier que la mode n’est pas seulement ce qui remplit votre armoire, les dépenses démesurées faites sur un coup de tête ou une horde de femmes déchaînées qui se tirent les cheveux en période de soldes. Non, la mode c’est bien plus que ça et elle a une véritable vie avant d’en arriver là. La mode, c’est un peu de notre histoire, c’est ce qui fait que les femmes, en 50 ans, ont troqué le corset contre le pantalon. Et au travers de ses représentations imagées, on apprend que c’est aussi une histoire d’art. Son illustration, née au XVIe siècle sous forme de gravure, a traversé les époques, en s’exposant sous les supports les plus variés et en suivant les courants majeurs de l’histoire de l’art. 100 ans d'illustration de mode parcourt le XXe siècle, décennie après décennie, proposant un ensemble époustouflant de 400 images plus séduisantes les unes que les autres au travers de 140 illustrateurs, dont certains sont des références en matière de création artistique, telles Sonia Delaunay ou Andy Warhol. On y retrouve des couvertures de magazines mythiques, comme Harper’s Bazaar ou Vogue, et une merveilleuse collection de modèles célèbres des plus grands couturiers, de Coco Chanel à Dries Van Noten, en passant par l’incontournable Yves Saint Laurent.

(illustration de Naja Conrad Hansen)

Anna

dimanche 18 janvier 2009

Les 50 ans de Barbie


En hommage à la poupée Barbie, les Galeries Lafayette Paris Haussmann lui consacrent au 1er étage du magasin principal une exposition résolument mode qui dévoilera des Barbie inédites et exceptionnelles, habillées par de grands couturiers et créateurs de tous horizons.

En 2009, Barbie est partout ! Du 15 avril au 2 mai, elle pose ses valises aux Galeries Lafayette, au coeur d’une mise en scène “Esprit de voyage, façon grand hôtel”. Barbie s’offre ainsi un show unique et joue la mannequin star en s’exposant dans l’un des plus hauts temples de la mode. Symbole du glamour et de la féminité depuis plus de cinq décennies, Barbie est toujours à la pointe de la mode. Ancrée dans le quotidien de son époque, avec sa fine silhouette, son regard clair et son incroyable chevelure, elle ne cesse d’être source d’inspiration pour les créateurs de mode.

Des couturiers de renom et des créateurs dans l’air du temps vont ainsi sublimer la poupée la plus fashion de la planète et associer leur talent à la célébration de cette success story. Le résultat : une nouvelle collection exclusive hautement couture en l’honneur de Barbie.

Came

mardi 13 janvier 2009

Début d'année


En hommage à Stephen Sprouse, Louis Vuitton sort en édition limitée, et exclusivement en vente à Soho New York, trois sets de skate à 8520 dollars chacun. Ou quand le luxe et le streetwear font bon ménage...

Elles ne seront en vente qu'à partir du 2 février prochain et pourtant les "hard case" de skate, griffées Louis Vuitton, font déjà parler d'elles. Le skate LV porte le fameux logo-graffiti que Sprouse (artiste et créateur, célèbre dans les années 1980) et Marc Jacobs avaient créé ensemble pour Vuitton en 2001 (collection de it-bags Monogram Graffiti). Quelque 70 tee-shirts d'inspiration urbaine (250 dollars chacun) sont également mis en vente.

Ces articles font partie de la collection hommage à Stephen Sprouse (designer de Louis Vuitton, disparu en 2004). Pour l'occasion, la façade de la boutique de Green Street sera entièrement drapée de vinyl recouvert de graffitis fluos, tandis que L'intérieur sera décoré de briques noires également taggées. Un nouveau style est né!

Les bénéfices de la vente de ces objets iront à la Free Arts NYC ainsi qu'à la Stephen Sprouse Memorial Scholarship Fund de la National Academy for Design...

ZEB.

Patterns en Vogue


Pas tout récent, mais toujours aussi plaisant, superbe réalisée l’an dernier par Steven Meisel pour Vogue, présentant les futurs motifs en vogue en 2008.

ZEB